UN PRÉCURSEUR DANS LA SANTÉ ET LE SPORT
Né à Rennes, le 1er septembre 1943, Bernard SAINZ a grandi en Bretagne, dans la forêt de Brocéliande. Praticien homéopathe, il se spécialise, très jeune, dans les thérapies de médecines naturelles, la nutrithérapie, en particulier, dont il répand les principes d'avant-garde dans le sport de haut niveau.
Son intrusion, dans le cyclisme et le monde hippique, notamment, est ressentie comme un véritable séisme. Par ses idées novatrices, Bernard SAINZ bouleverse les traditions acquises qui font école, à l’époque, dans ces deux disciplines.
Médecines Naturelles
Il ouvre un Cabinet au début des années 1970 et exerce comme thérapeute homéopathe, une discipline complètement méprisée à l’époque par la médecine traditionnelle.
Très vite, il obtient des résultats inespérés, notamment dans les angines (sans ablation des végétations, ni des amygdales), otites, bronchites, asthme et eczéma, affections dans lesquelles il se spécialise. Et, contre toute attente, les thérapeutiques dont il fait usage réussissent à guérir jusqu’à des cancers en phase terminale. Mais aussi, certaines maladies dites auto-immunes, d’origine inconnue, considérées comme incurables, telles la polyarthrite rhumatoïde et même le diabète de type 1.
Afin d'optimiser ses thérapeutiques, il intervient sur l’équilibre acido-basique et, par voie de conséquence, sur le mode de nutrition du sujet. Il s’agit déjà de nutrithérapie, traitement d’avant-garde des maladies chroniques par une rigoureuse modification de l’alimentation (3 semaines à 40 jours suffisent pour accéder à une guérison définitive).
Il pratique, de surcroît, la chélation naturelle par les plantes (élimination des métaux lourds, mercure et aluminium, inoculés notamment par la vaccination et les amalgames dentaires), laquelle est accentuée par le jeûne.
Cyclisme de haut niveau
En 1972, Bernard SAINZ est engagé en sa qualité d'homéopathe par l’équipe GAN-MERCIER, dont il devient également directeur sportif adjoint. C’est la première fois dans l'histoire du cyclisme professionnel qu'une équipe est financée par un sponsor (le GAN, compagnie d'assurances) qui n'est pas un industriel du cycle, tel MERCIER.
Bernard SAINZ propose alors à Raymond POULIDOR, qui envisage de mettre un terme à sa carrière, de suivre une cure de jouvence (un jeûne de 3 jours optimisé par la prise de certaines plantes), durant la trêve hivernale.
Lors de sa course de rentrée, la grande classique par étapes, PARIS-NICE, le « vétéran » (36 ans) triomphe, à la surprise générale, du jeune prodige Eddy MERCKX (24 ans), qui vient de gagner les trois derniers Tour de France. Pour POUPOU, c’est le début d’une nouvelle carrière qu'il achèvera, six ans plus tard, à près de 41 ans.
Si le grand champion français doit sa légendaire popularité à son statut d’éternel second, il doit certainement son exceptionnelle longévité à Bernard SAINZ.
En cette même année 1972, Cyrille GUIMARD réalise un exploit tout aussi retentissant dans le Tour de France. Après avoir gagné 3 étape et porté le maillot jaune, il bat Eddy MERCKX lors d’une étape de montagne dont l’arrivée est au sommet d’un col (Mont Revard), Lucien VAN IMPE, meilleur grimpeur du Tour terminant 3ème.
C’est la 1ère fois qu’un routier-sprinter est victorieux en haut d’un col. Aucun autre sprinter reproduira une telle prestation.
Confronté à un souci de santé préoccupant, le coureur Bernard THÉVENET se retrouve rapidement dans une forme resplendissante après l’avoir consulté. Précisant qu'il a été son sauveur, il le surnomme Jésus sous forme de plaisanterie.
Il sera bientôt surnommé Docteur Miracle, Docteur Jivago (à la sortie du film) etc. en savoir plus
Finalement, c'est le pseudonyme Docteur Mabuse qui perdurera dans le peloton au fil des ans. en savoir plus
Courses de chevaux
En 1974, Bernard SAINZ devient propriétaire de chevaux de course au galop. A l’époque, les pur-sang disputent des compétitions tous les 2-3 mois. Bernard SAINZ fait courir les siens tous les 2 jours… avec d’excellents résultats.
Il s’agit d’une véritable révolution. Avec une petite écurie de 4 à 5 chevaux, acquis pour un prix dérisoire, il gagne plus d’argent (aucun impôt sur les gains) que certains gros propriétaires qui achètent leurs yearlings aux ventes de Deauville à des tarifs exorbitants.
Les mauvais esprits se sont toujours demandés quelle “potion magique“ avait permis cette insolente réussite. Les chevaux de Bernard SAINZ feront l’objet d’incessants contrôles antidopage sans qu’il soit décelé la moindre substance interdite.
Une reconnaissance incontestée
Tous ces succès obtenus auprès des patients, des sportifs de haut niveau et des chevaux vont susciter l’opprobre et la jalousie, d’autant qu’ils font souvent suite, dans le cas des personnes malades, aux échecs avérés de la médecine allopathique. Il n’en fait pourtant aucune publicité.
Même dans une société démocratique, il ne fait pas bon évoluer en dehors du moule. Aux Etats-Unis, de telles prouesses auraient sans doute été encensées. En France, pays éminemment conservateur, ses pratiques et sa personnalité dérangent… beaucoup plus qu’il ne pouvait l’imaginer.