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SCANDALES RETENTISSANTS

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Des scandales ont en effet éclaté en 2015 au sein de deux fédérations internationales parmi les plus puissantes, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), pour le football, et l’Association Internationale des Fédérations d'Athlétisme (IAAF), pour l’athlétisme.

 

Concernant la corruption dans le football, ils sont 39 au total, dont 9 dignitaires de la FIFA et son Président, à être poursuivis par la justice américaine pour des « faits de racket, escroquerie et blanchiment d’argent ». Parmi eux, 12 vont plaider coupables, et deux sociétés sont mises en cause.  

 

L’enquête précise que « l’ampleur de la corruption présumée est inconcevable ». En effet, depuis 1991 ce sont 150 millions de dollars de dessous-de-table qui auraient été versés aux dirigeants incriminés.

 

Dans le même temps, la justice suisse a ouvert une procédure judiciaire distincte.  

 

Et s’agissant de l’athlétisme, une instruction judiciaire diligentée en France a révélé que la Fédération Internationale aurait couvert de nombreuses affaires de dopage, notamment d’athlètes russes depuis 2013 au moins.

 

Signe de l’ampleur du scandale, Interpol annonce, dans la foulée du rapport qu’elle va coordonner, une enquête mondiale sur le dopage, pilotée par la France et le magistrat Renaud Van Ruymbeke. Une opération au nom évocateur : « Augias », du nom du roi grec dont les écuries, jamais lavées, avaient été nettoyées en un jour par Hercule lors de ses mythiques travaux.

 

Le Président de l’IAAF de l’époque est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, de même son conseiller juridique, ainsi que le responsable de la lutte antidopage à l’échelle mondiale, le Français Gabriel DOLLÉ.  

 

Quant au dopage dans le tennis, Elise LUCET fait allusion au contrôle antidopage positif de la championne russe Maria SHARAPOVA qui a fait l’actualité en début d’année 2016.

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