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Peter POULY

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Bernard SAINZ le conseillait en 2005 quand il a été Champion de France de Marathon en VTT, année au cours de laquelle il décide d’arrêter sa carrière, à 28 ans.

 

Après être resté sous silence pendant plus de 10 ans, Peter POULY rappelle subitement Bernard SAINZ et l’informe qu’il sera prochainement de passage à Paris (22 avril 2016), et qu’il souhaiterait le revoir et l’inviter à déjeuner.

 

Lors de cette rencontre faisant l’objet d’une caméra cachée (son visage sera masqué lors du reportage), il explique qu’il vit désormais en Thaïlande où il a créé une entreprise prospère, et qu’il a repris le vélo à 39 ans pour le plaisir, afin de participer à quelques courses de VTT et qu’il en a même gagné une en Thaïlande.

 

Mais surtout, il affranchit Bernard SAINZ, que n’ayant pas eu l’occasion de le faire par le passé, il a décidé de se doper avec de l'EPO, du CLENBUTÉROL (anabolisant), et du DIPROSTÈNE (corticoïdes), afin d’en découvrir par curiosité les sensations. Ce qui implique nécessairement qu'à l'époque où ils étaient en relation, en 2005, le coureur ne se dopait pas.

 

Bernard SAINZ tente de l'en dissuader en lui indiquant que c’est ridicule à son âge, et qu’en cas de contrôle antidopage, il serait positif.

 

Mais il lui rétorque qu'il en est hors de question, que dans les courses qu’il va disputer il n’y a aucun contrôle antidopage, que peu importe s’il devait être positif, et que de toute façon il a l’intention de mettre rapidement un terme définitif à la pratique du vélo en compétition.

 

Tous deux vont donc, dans leur dialogue, forcément parler de ces substances, et Peter POULY demande alors à Bernard SAINZ quelques conseils d’alimentation et autre remèdes susceptibles de lui être préconisés.

 

De sorte que, contrairement à ce qu’affirme CASH INVESTIGATION, Bernard SAINZ ne recommande aucune prise de produits dopants à Peter POULY, ni l’incite à en consommer, c’est bien ce dernier qui a opté de son plein gré à faire usage de telles substances.

 

En revanche Bernard SAINZ, en sa qualité de praticien homéopathe, et dans cette situation d'exception lui préconise de prendre : de la VITAMINE D, en surplus du corticoïde, pour consolider sa santé, et du CHÉLIDONIUM TM (en Teinture-Mère) pour nettoyer son organisme de la prise de CLENBUTÉROL. Ces 2 substances, VITAMINE D et CHÉLIDONIUM, seront donc à prendre en même temps et durant la même durée, et donc en superposition au DIPROSTÈNE et CLENBUTÉROL.

 

Par ailleurs, Bernard SAINZ fera savoir à Peter POULY qu’il serait bienvenu d’acheter ces 2 remèdes en France, et lui indique une pharmacie homéopathique à proximité du restaurant où ils déjeunent, de crainte de ne pas les trouver en Thaïlande. Il ne peut donc s’agir d’un quelconque code.

 

Et pourtant, CASH INVESTIGATION va en déduire par une acrobatie intellectuelle des plus hasardeuses qu’il s’agit d’un code (en rouge), la prescription de Bernard SAINZ apparaît à l’écran comme suit :             

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1) vit D (gouttes)    =    Diprostène (corticoïdes)                   

1200 UI avant-veille d’une course au coucher

        

2) Chélidonium TM    =    Clenbutérol (gouttes)                   

10 gttes coucher - du 1er juin au 10 juin (11 jours)

 

Bernard SAINZ avait également prescrit : 3) Biomag, du 26 mai au 26 juin, 2 comp. réveil et coucher et 4) Gouttes (de sa composition) 30 coucher du 2 juin au 26 juin (2mn sous la langue, puis avaler). Ces 4 remèdes étant en vente libre. CASH INVESTIGATION occulte curieusement la prise de ces 2 derniers remèdes.

 

Dès lors, l’imposture de CASH INVESTIGATION et l’incontestable manipulation de l’opinion publique reposent sur le fait que, lors du montage des prises de vue des caméras cachées, les propos échangés précités, à totale décharge pour Bernard SAINZ, ont été coupés, et donc dissimulés volontairement aux téléspectateurs, afin d’assembler bout à bout que des fragments de conversation, lesquels sont inopérants dans un tel contexte.

 

Une autre remarque d’importance capitale s’impose.

 

Si Bernard SAINZ recommandait, sous forme de code, à un quelconque cycliste amateur ou professionnel, de prendre des comprimés de CLENBUTÉROL durant 11 jours consécutifs, celui-ci serait obligatoirement déclaré positif au moindre contrôle antidopage inopiné.

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Mais aussi lors des contrôles antidopage réalisés à l’issue d’une course, étant précisé que des traces de cet anabolisant sont susceptibles d’être identifiées durant plusieurs semaines, voire des mois, après l’arrêt de sa prise.

 

Or, à ce titre également, aucun cycliste conseillé par Bernard SAINZ n’a été reconnu positif au CLENBUTÉROL, et ce, depuis son apparition dans le microcosme vélocipédique qui date du début des années 1970, soit depuis plus de 46 ans.

 

La preuve irréfutable est donc apportée que Bernard SAINZ ne recommande nul produit dopant, et n’utilise aucun protocole de dopage sous forme de code.

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