Le directeur sportif Louis CAPUT sait que son coureur Raymond POULIDOR a décidé de mettre un terme à sa carrière depuis que son légendaire rival Jacques ANQUETIL s’est retiré en 1969. Il a l’impression de faire une année de trop en 1970, mais son manager arrive à le convaincre de recourir en 1971 (il ne participe pas au Tour de France), afin de faire sa tournée d’adieu.
Louis CAPUT, ayant eu un proche parent guéri par Bernard SAINZ d’une polyarthrite rhumatoïde chronique, maladie auto-immune d’origine inconnue, considérée incurable, est persuadé que ce dernier est capable de renforcer la santé de quiconque.
Tout particulièrement celle des sportifs et de préconiser des thérapies naturelles de remise en forme d’avant-garde, fondées notamment sur des jeûnes de courte durée. Par le passé, l’employeur des coureurs était un industriel fabricant de cycles. Dans cette équipe, il s’agissait des cycles MERCIER.
Mais subitement, et pour la première fois dans le cyclisme professionnel, un sponsor arrive sur le marché, la compagnie d’assurances GAN, laquelle se rapproche du patron Edmond MERCIER (un patient également de Bernard SAINZ), dans le secret espoir de voir Raymond POULIDOR reprendre encore une licence en 1972 et porter le nouveau maillot GAN-MERCIER.
Sauf que le coureur avait décidé d’arrêter définitivement le vélo à la fin de l’année 1971.